Jamais sans mon casque

ça pourrait être la devise d'el moutchacho, "jamais sans mon casque à vélo".

Jusqu'à présent je pensais que c'était parce qu'on pouvait faire preuve de maladresse l'homme et moi, et que gentiment il déguisait la vérité, genre je mets mon casque pour jouer au pompier, pour jouer aux travaux...

En fait non, c'est juste un fou de vélo, et ce week-end je crois que j'ai compris pourquoi in utero il me faisait mal parfois, ça devait être le guidon de l'engin.

Toujours est-il que pour ses 2 ans, j'avais fais des études comparatives, j'avais un peu écumé les forums, et une info revenait souvent : "la draisienne c'est top".

Ok, ok, la marraine et la nanou rentrent en jeux et lui offrent une draisienne, depuis c'est à peine si il en est redescendu.

Broum, broum, broum regarde maman c'est ma moto, je vais vite, très, très vite, broum, broum.

Voilà qu'il y a 3 jours il s'arrête à ma hauteur, Maman j'aimerai un vélo avec des pédales pour rouler très très vite avec des baskets.

3 sonneries de téléphone plus tard, il est conclut qu'on récupérera le vélo du filleul numéro 1, samedi matin.

Je savais que la draisienne ça faisait bosser l'équilibre et tout et tout, mais je m'attendais un peu à galérer quand même tu vois.

Genre : "mais pédale, oui pédale, regarde loin devant toi, non ne te retourne pas , mais pédale...

Bah non, on est allé au parc, il s'est assis sur le vélo et il est partit tout seul, d'un coup, j'ai rien compris, quelques secondes plus tard (je suis parfois lente), j'ai réalisé qu'il faisait du vélo tout seul, sans petites roulettes, il est parti et paf, voilà il n'a même pas besoin de moi le saligaud.

Bon, en vrai je suis contente, mais je m'imaginais déjà écrire un article drôlissime à base de noms d'oiseaux dans ma tête, de compresses d'eau chaude et d'applications de baume du tigre pour mon pauvre dos malmené par l'apprentissage de mon fils.

Ben non il n'y a rien à dire, sauf que ça y est, il fait du vélo, et que c'est même pas grâce à nous.